Lieu : parc national de la Gaspésie, Gaspésie, Québec
Altitude : 790 m (pic du Brûlé) et 850 m (mont Ernest-Ménard)
Sentiers : sentier du pic du Brûlé et sentier du Sia
Distance : 13 km
Dénivelé cumulatif : 933 m
Niveau : intermédiaire

Date : 26 août 2020
Déjà la troisième randonnée au programme à ma visite au parc national de la Gaspésie. Après une journée de déluge, je planifie une courte randonnée au pic du Brûlé, dont le départ du sentier se situe à quelques mètres de mon terrain de camping. Initialement, je prévoyais faire le tour du mont Albert, mais avec des rafales de vent de 100 km/h, je préfère être plus à l'abri dans la forêt. En début de parcours, j'ai eu la chance d'avoir une famille de tétras du canada qui voulait poser un peu pour moi.
Un autre membre de la famille vient me dire coucou.

Le sentier pour se rendre au pic du Brûlé ne représente pas de grands défis techniques. Il y a peu de points de vue, à par le moment où le sentier passe en bordure du lac Gouache. C'est une randonnée parfaite pour se mettre à l'abri du vent.

C'est probablement la pire journée pour faire de la photographie macro avec ces gros vents qui font bouger la végétation. Très difficile de faire le focus, à moins d'avoir beaucoup de patience.
Point de vue au pic du Brûlé. C'est aussi le retour des vents et si j'avais un parapluie avec moi, je serais probablement Mary Poppins dans le ciel. À la gauche de l'image, nous pouvons apercevoir le pic de l'Aube. Selon l'employé de la SEPAQ que j'ai rencontré plus tôt, c'est le meilleur endroit pour observer les levers de soleil dans le parc. Et selon mes calculs, le pic du Brûlé doit être le meilleur endroit pour regarder les couchers de soleil. Nous pouvons aussi observer le fleuve Saint-Laurent au loin.
Je suis étonnée de constater qu'il y a peu de gens sur le sentier. Ça me laisse la chance de pleinement profiter du point de vue sans penser à la distanciation.
Étrangement, lorsque que je regarde en direction du lac Gouache, le ciel est complètement différent et la pluie semble près.

Petite photo de mes mollets de randonneurs.

On peut apprendre, même en randonnée. Au sommet du pic du Brûlé, nous retrouvons une balise de photogrammétrie. Ce point sert à prendre des photos permettant de faire une modélisation exacte du terrain.
C'est le temps de partir à la découverte du mont Ernest-Ménard situé plus loin sur le parcours. Une partie du sentier entre ce dernier et le pic du Brûlé est à découvert et permet d'apprécier plus longtemps le décor. Ici, les nuages s'installent tranquillement. J'ai l'impression que je vais me faire surprendre par la pluie.
Après 2,8 km de marche depuis le pic du Brûlé, me voici au sommet du mont Ernest-Ménard. Et la pluie est au rendez-vous. Donc, peu de paysages en vue.
Le seul point de vue du sommet où il est possible de voir un peu au loin sans que la caméra soit tout trempée. Mais par temps plus beau, le sommet doit être un peu moins spectaculaire que le pic du Brûlé. Celui-ci me fait penser au sommet du mont Écho dans les Cantons-de-l'Est, mais plus haut.
Sur le chemin du retour, où je m'amuse à prendre des photos plus abstraites de textures de roche.
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