Coup de cœur
Lieu : Parc national du Bic, Gaspésie, Québec
Altitude : 142 m
Sentiers : Chemin-du-Nord, la Grève, Cap-à-l'Orignal, Grand-Tour, Scoggan et Pinède
Distance : 11,2 km
Dénivelé cumulatif : 249 m
Niveau : facile – intermédiaire

Date : 23 août 2021
Ayant manqué l'occasion l'année dernière d'aller visiter le parc national du Bic lors de mon séjour en Gaspésie, je profite de mes vacances de cette année pour le découvrir confirmer si les bons mots que j'entends sur celui-ci sont fondés. On dit que c'est un endroit où les couchers de soleil sont majestueux. Malheureusement, je n'ai pas eu la chance de le constater, mais les levers de soleil comme sur la photographies ne sont pas vilains non plus. 
Je suis étonné que je sois la seule personne qui profite de ce moment sur le rivage. Probablement que les gens seront en plus grand nombre un peu plus tard, lorsque la marée sera à son point le plus bas, pour faire le parcours du Grand Tour. À certaines heures de la journée, le sentier n'est pas accessible à cause du niveau de l'eau.
En attendant que la marée soit plus base pour poursuivre le sentier, pourquoi ne pas profiter du beau spectacle qui s'offre à mes yeux.
Le designer en moi fut attiré par cette composition de roches et de mousse orangé. Il s'y dégage une belle ambiance.
Le soleil continue à se lever tranquillement avec les petits voiliers au loin qui naviguent paisiblement.
La nature semble prendre vie sous cet éclairage.
Le premier 1,5 km du parcours est très facile. Il s'agit une belle balade sur le sable avec un point de vue constant au loin. Même les gens qui ne sont pas des habitués de la randonnée peuvent faire cette section sans problème.
Je trouvais la texture de ce coquillage bien intéressante.
À la droite de l'image, ce trouve un pic rocheux. C'est à partir de cet endroit que le sentier devient plus difficile puisqu'il faut, à certaines occasions, gravir quelques roches pour poursuivre sa route sur le sentier. Ce n'est rien d'insurmontable, mais il faut rester vigilant. 
Si vous entendez craquer sous vos pieds lorsque vous êtes rendu à la sections rocheuse, enlevez ceux-ci de l'endroit où ils sont : vous écrasez des mini escargots ! La surface des roches en est recouverte et à première vue, ça semble être seulement de petites roches noires.
Après avoir franchi la première section rocheuse, c'est le moment d'une petite pause devant l'anse à Mouille-Cul. Comme le monde est petit, j'ai même la chance de faire un brin de causette à des gens que j'avais eu la chance de croiser en randonnée dans les Laurentides plus tôt durant l'été. Ils m'avaient reconnu grâce à mes clochettes à ours sur mon sac à dos.

Deuxième section rocheuse de la randonnée. Probablement l'endroit le plus difficile du parcours puisque la roche est glissante. Si vous entendez des voix au loin, ce n'est pas votre esprit ni des fantômes : ce sont les phoques qui se jasent entre eux.

Un classique de la randonnée : la photo de mes bottes. Après quelques années, celles-ci semblent être prêt pour la retraite avec la semelle à moitié décollée et les coutures qui lâchent de partout. Merci pour tout le plaisir que vous m'avez procurer !
Même si le sentier n'offre pas de grandes difficultés techniques, il est facile de s'y blesser: la roche y est très coupantes un peu partout. Faite attention à vos mains. 
Point de vue à la fourche à Louison, qui se situe après une deuxième section rocheuse assez glissante (l'utilisation de bâtons de marche à cet endroit peut être bien utile). C'est le dernier point de vue sur le fleuve avant d'entrer dans le boisée en direction du point de départ.
De retour parmi les arbres après avoir avoir eu la chance de contempler le fleuve Saint-Laurent tout au long du parcours jusqu'à présent.

Pour profiter davantage de la randonnée, je décide de faire un petit détour vers la Montagne à Michaud, et plus précisément le belvédère de la Pinède. Le sentier contraste avec ceux du Grand Tour. Il y a un peu plus de dénivelé dans cette section, mais c'est accessible pour la grande majorité des gens.

Point de vue au belvédère de la Pinède avec la plage où j'étais ce matin.
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