Lieu : Saint-Augustin-De-Woburn, Estrie, Québec
Altitude : 1193 m (mont Gosford) et 1154 m (Cap Frontière)
Sentiers : sentiers #6, #8 et #1
Distance : 24,3 km
Dénivelé cumulatif : 1495 m
Niveau : difficile
Date : 24 juillet 2021
Note : 19e plus haute montagne du Québec
Jour pour jour par rapport à l'année dernière, me revoici au mont Gosford. Mais cette fois-ci, mont itinéraire sera la boucle des sentiers #6, #8 et # 1, qui passe par le mont Gosford pour ensuite se diriger vers la frontière américaine en direction du lieu se nommant le Trou du Diable. Comme l'année dernière, j'avais manqué le lever du soleil à cause du brouillard, je tente de nouveau ma chance cette année avec plus de succès.
Si vous avez l'idée de vous rendre au sommet pour l'aurore, n'ayez pas de crainte pour faire le sentier dans l'obscurité. Celui-ci se fait très bien et les balises sont là pour guider. Je suis toujours étonné de voir aussi peu de gens randonner à ces heures-là puisqu'il s'agit personnellement des plus beaux moments de la journée.
Le mont Gosford a toujours été ma bête noire pour la photographie. Sans aucune raison, j'ai toujours eu de la difficulté à traduire le paysage que l'on aperçoit en image. Mais avec la belle lumière de ce matin, les photographies prennent plus vie.
Borne indiquant le sommet et la hauteur du mont Gosford.
Point de vue à partir du belvédère au sommet.
Dernière photo avant de repartir en expédition vers le Trou du Diable, un nom qui m'intrigue beaucoup. Mais auparavant, direction le sommet du petit Gosford, un sommet secondaire au mont du même nom.
Comme à chaque randonnée, je ne peux m'empêcher de prendre quelques éléments de la nature en macro. Ici, j'avais l'impression que les reflets du soleil sur la feuille lui donnait presque un aspect métallique.
À quelques pas du sommet du Petit-Gosford, le sentier se donne des aspect de tunnel avec les jeux d'ombres et de lumières.
Pancarte indiquant le sommet du Petit-Gosford. Il s'agit de la plus grande attraction du sommet puisqu'il n'y a pas de point de vue à cet endroit.
Ce champignon se tient particulièrement droit.

Une fois arrivé sur le sentier frontalier, je décide de faire un petit détour pour casser la croûte au Cap Frontière et me reposer en plein centre de la frontière. 

Balise indiquant les États-Unis à gauche et le Canada à droite.
Au sommet du Cap Frontière, qui est un point de vue sur la frontière et situé à 1154 mètres d'altitude.
De retour à la jonction du sentier #1 où des fleurs attendent que je les prenne en photo.
Début du tronçon menant au Trou du Diable. Je sous-estime rarement les sentiers, mais celui-ci, ce fut le cas. Malgré qu'il soit à première vue facile puisqu'il suit la frontière défrichée, il demande de l'énergie. Tout d'abord, il n'y a pas d'ombre durant plusieurs kilomètres et ça peut devenir difficile par temps chaud. Ensuite, il y a de nombreuses descentes et montées très inclinées où il faut parfois s'agripper sur la végétation où les roches pour ne pas tomber ou pour simplement grimper. Cette section ne semble jamais avoir de fin. Sur la photo, l'on peut voir une partir su sentier au loin. À s'y aventurer avec beaucoup d'eau sur soi.
C'est peut-être seulement mon imagination, mais je trouvais que ce champignon sur ce tronc ressemblait étrangement à une oreille.

Une autre balise indiquant la frontière.

Après plus de 7 km au soleil sur le sentier frontalier, me voici à quelque pas du Trou du Diable. Il n'y a rien à photographier à cet endroit. Il s'agit de la rencontre de deux pentes très inclinées qui descendent  pour se rejoindre dans le bas. Bien sûr, il faut aussi descendre l'une des pentes. De mémoire, il s'agit d'une des descentes les plus abruptes que j'ai fait depuis la descente du mont Saddleback dans les Adirondacks.
Sur le chemin du retour sur le sentier #6, qui est beaucoup plus facile que le #1. J'avais l'impression qu'il y avait un insecte qui dansait pour moi.
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