Lieu : Zec Lac-au-Sable, Clermont (Charlevoix), Québec
Altitude : le Menaud (870 m) et mont Élie (1038 m) 
Sentiers : sentier du mont Élie et le Menaud 
Distance : 17,6 km
Dénivelé cumulatif : 1193 m
Niveau : intermédiaire
Date : 18 juin 2021
Pour cette deuxième randonnée d'un mini séjour à Charlevoix, évitons les foules de l'Acropole des Draveurs pour plutôt s'aventurer en direction du mont Élie et de son sommet secondaire, le Menaud. Même si le mont Élie fait parti du Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie le sentier se rendant au sommet débute à la Zec du Lac-au-Sable. Le premier arrêt de cette randonnée est le sommet du Menaud vers 3h30 du matin attendre d'assister au lever du soleil. Ce sommet qui est à un peu moins de 4 km du départ. 
Débutant à environ 1,6 km du départ de la randonnée sur le sentier principal, le sentier du Menaud est plus exigeant que prévu avec un dénivelé assez incliné sur ses 2 km. De plus, comme il s'agit d'un sentier très récent (été 2020), ce dernier n'est pas toujours facile à suivre, surtout dans l'obscurité, et est boueux. Mais l'effort en vaut la peine puisqu'il s'agit d'un des plus beaux points de vue du parcours.
Ce qui est plaisant avec les levers de soleil, c'est qu'à chaque moment, l'ambiance chance et donne une nouvelle perspective au paysage. Au bas de ce sommet se trouve le Lac à l'Est.

Point de vue au sommet du Menaud.

Point de vue au sommet du Menaud.

Un drapeau du Québec trône au sommet.
Point de vue au sommet du Menaud.
Point de vue au sommet du Menaud.
Après presque 3h à profiter de ce décor, il est temps de reprendre le chemin en direction du mont Élie.
Comme la luminosité est revenue en forêt, il est temps de profiter de celle-ci pour faire un peu de photographies de la végétation.
De retour sur le sentier principal se rendant au sommet du mont Élie. Ce dernier n'est pas le sentier le plus enivrant qui soit. Pendant les 4 premiers kilomètres, celui-ci ressemble plus à un ancien sentier de VTT boueux, sans point de vue et répétitif. Cependant, ce dernier est très facile et le dénivelé y est très progressif.
Je m'amuse à prendre des images de fleurs pour chasser la monotonie des premiers kilomètres du sentier principal.
Après le 4e kilomètre, le sentier commence à être moins large et à ressembler davantage à un vrai sentier de randonnée. Mais comme on peut le constater sur la photo, la boue et l'eau sont toujours présents sur celui-ci.
Point de vue du paysage à partir du sentier entre le 4e et 5e kilomètre.
À l'exception des pancarte indiquant la distance à parcourir à chaque kilomètre, il n'y a pas de balise pur suivre le sentier. Mais se dernier est relativement facile à suivre et il y a à l'occasion des indices plus ou moins visibles au sol pour les directions. Et tout comme avec les premiers kilomètres, les suivant ne sont pas très difficiles au niveau du dénivelé.
Une autre photo macro de la végétation. Ça donne presque l'illusion que c'est des cactus. Ça sera la dernière photo avant que je prenne une longue pause de presque 3 h à un petit abri à 2 km du sommet à cause d'un orage qui ne semblait jamais se terminer.
Une fois la pluie terminée, c'est le moment de se dégourdir de nouveau les jambes pour atteindre le sommet. Le ciel est encore bien couvert, mais la pluie débutera de nouveau seulement à mon départ du sommet, et ce, pour pour un autre 1h30. Derrière le mur montagneux se trouvant devant nous, se trouve la montagne des Érables, bien connu aussi sous le nom de l'Acropole des Draveurs.
Au sommet du mont Élie.
Seul au sommet du mont Élie. Je n'aurai eu la chance de croiser aucun randonneur tout au long de cette journée. Je suis habitué à randonner seul, mais je crois que c'est l'une des premières fois depuis des années que je n'aurais pas détesté avoir de la compagnie sur les sentiers.
Au sommet du mont Élie.
Après m'être abriter de la pluie une fois de plus à l'abri sur le chemin du retour (où j'en ai profiter pour faire un petit somme), je fini par croiser un être vivant, mais très peu loquace.
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