Lieu : réserve faunique de Matane, Gaspésie, Québec
Altitude : 890 m
Sentiers : sentier International des Appalaches (SIA-QC)
Distance : 12,5 km
Dénivelé cumulatif : 961 m
Niveau : intermédiaire – difficile

Date : 18 août 2021
Deux jours après mon grand périple de plus de 30 km sur la crête des Matawees, c'est le temps de se dégourdir de nouveau les jambes pour explorer davantage la réserve faunique de Matane.L'objectif de la journée sera le mont Nicol-Albert, destination la plus populaire de la réserve. Mais tout d'abord, pourquoi ne pas admirer le lever du soleil en bordure du lac Étang à la Truite où je campe.
C'est un départ pour une nouvelle excursion. Le mont Nicol-Albert est réputé pour être un des parcours les plus techniques au Québec. Comme le point de vue principal au sommet est fermé pour risque de chute mortel à cause du sentier qui est trop érodé à cet endroit, je ne m'attends pas à faire énormément de clichés au cours de la journée. Mais j'ai bien hâte de découvrir si ce sentier est vraiment aussi difficile que la rumeur le dit.
Ce crapaud semble un peu grognon que je le prenne en photo.
Durant les 3,5 km premiers kilomètres, le sentier suit le ruisseau Beaulieu et nous y retrouvons plusieurs petites chutes d'eau.
Ce petit champignon se détache de son environnement.

À 3 kilomètres du départ, un petit pont suspendu permet de traverser le ruisseau. C'est à partir de cet endroit que le sentier commence réellement à être plus technique avec ces parois à escalader. Cependant, il y a souvent des câbles pour aider à l'ascension. Même si c'est une section plus difficile, celle-ci ne s'étale que sur un kilomètre environ.

À quelques minutes sur sommet du mont Nicol-Albert. Probablement le meilleur point de vue de cette randonnée.
Pancarte indiquant le sommet du mont Nicol-Albert.
Au sommet quelques peu boisé du mont Nicol-Albert avec les monts Collins, Matawees et Logan au loin. 
Ayant constater de mes propres yeux que le dernier petit tronçon de sentier pour se rendre au point de vue du "bonhomme" (formation rocheuse sculptée par le vent et la pluie et ayant la forme d'un visage) est vraiment très érodé, je décide de prendre le chemin du retour et contempler un au point de vue qui se rapproche de celui que je n'ai pu visiter. Plus tard, des randonneurs de la région m'ont indiqué que non seulement la section pour se rendre au "bonhomme" est érodée, mais qu'elle est aussi fissurée et qu'éventuellement, tout ça tombera.
De retour au départ du trajet avec une petite pause bien méritée près du ruisseau.
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